Les longues périodes de confinement, puis de déconfinement progressif depuis deux ans ont bouleversé le quotidien des enfants et des jeunes, en limitant leurs interactions sociales et en rendant plus difficile les réponses à leurs besoins psychologiques, cognitifs, physiques nécessaires à leur épanouissement.
Dans ce contexte, la campagne de communication « À nous les colos » a pour objectif de (re)mettre en avant l’intérêt des colonies de vacances auprès des enfants et de leurs familles, leurs nombreux bénéfices et enjeux (expérience de vie collective, mixité fille/garçon, ruraux/urbains, découverte d’activités, de territoires, autonomie, etc.), et la diversité des choix qui s’offrent à eux.
La campagne s’inscrit logiquement dans un contexte sanitaire post-confinement. Les images et les messages évocateurs, mis en scène avec l’utilisation du préfixe (RE), permettent de présenter les colonies de vacances à travers des « expériences » vécues comme autant de moments de vie, de joie et de partage.
Face à la persistance des enjeux de la crise sanitaire et dans le prolongement des actions menées dans le cadre de la continuité pédagogique, l’opération Vacances apprenantes est également reconduite dès les vacances de printemps 2022. « Les colos apprenantes » qui font partie de ce dispositif visent à proposer des activités associant loisirs et renforcement des apprentissages afin que les enfants et les jeunes puissent mettre à profit les deux mois de vacances d’été pour consolider leur savoir et aborder la rentrée scolaire dans de bonnes conditions. Labellisés par l’Etat, ces séjours ouverts à toutes les familles associent renforcement des apprentissages et activités de loisirs autour de la culture, du sport, du développement durable.
Une aide de l’État pouvant atteindre 80 % du coût du séjour (plafonnée à 400 € par mineur et par semaine) est versée aux collectivités partenaires pour permettre aux enfants et jeunes de partir dans ces séjours labellisés.
L’État apportera aux collectivités et aux associations un soutien financier de 400€ à 500€ par jeune et par semaine.
Cette volonté est d’autant plus importante que, chaque année, ce sont plus de 3 millions d’enfants qui n’ont pas la chance de partir en vacances.
Mise à jour : avril 2022